Révélation : Je souffre de nomophobie

http://montrealcampus.ca/2012/10/

Anxiété portative
Source: Montréal Campus

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas malade, mais comme la majorité des utilisateurs de téléphones intelligents,  j’angoisse à l’idée de devoir m’en séparer. Aux dernières nouvelles, ce trouble ne figurait pas au DSM (le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), mais trêve de plaisanteries, je suis convaincue que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne le soit! En bref, ce mal du 21e siècle est réel et est décrit comme suit :

« Le mot est une contraction de «no mobile phobia», signifiant cette angoisse aiguë à l’idée de perdre son téléphone mobile ou encore l’incapacité à vivre sans. Tout naturellement, l’angoisse d’être déconnecté grandit au fur et à mesure que notre mobile devient indispensable. Avec des smartphones toujours plus sophistiqués, et des applications toujours plus ingénieuses, il devient réellement difficile de s’en séparer. » 

Le sujet est sur la table depuis déjà un certain temps et plus la technologie avance, plus on est connectés et plus on en entend parler. On nous met au défi de nous déconnecter, on énumère les problèmes psychologiques et physiques qui en découlent et on nous invite à nous questionner sur notre utilisation et notre dépendance à nos appareils technologiques et enfin, on nous aide à apprendre à déconnecter. Nos voisins du sud ont même mis sur pied le national day of unplugging, c’est du sérieux!

Dernièrement, mon fil d’actualité débordait de publications de FastCompany sur le sujet tendance de l’heure #unplug (déconnexion) et ces articles tombent à point, puisque je devrai moi-même me séparer le temps d’une semaine (5 jours!) de cet objet qui partage mes jours et mes nuits depuis belle lurette et j’angoisse. J’appréhende ces cinq jours où je ne pourrai pas entrer en contact librement avec mon entourage, où je ne serai pas joignable, où je ne pourrai pas vérifier ma boîte courriel ou mon compte Facebook à tout moment, où je ne pourrai pas Googler des informations qui m’échappent, où je ne pourrai pas tracer mon chemin grâce à l’application GPS, et j’en passe. Le pire dans tout ça? C’est que j’aurai quand même un accès LIMITÉ à mon ordinateur et à une connexion WI-FI sporadique … je ne serai donc pas complètement déconnectée. Heureusement qu’il me reste quelques jours pour consulter les nombreux guides pour réussir ma déconnexion partielle et temporaire sans trop de dommages.

N’essayez donc pas de me rejoindre la semaine prochaine, j’aurai une très faible existence technologique.

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2 réflexions sur “Révélation : Je souffre de nomophobie

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