Marketing et Big-Data, quel futur pour les entreprises? (Activité E)

Les données constituent une vraie mine d’or pour les communicateurs et commerçants. Études de marché, statistiques des ventes, tendances provenant des programmes de fidélité, sondages, etc. ont toujours été au cœur des stratégies d’entreprise. Autrefois, l’obtention de données était ardue et coûteuse, or, avec l’avènement d’Internet cette information est devenue de plus en plus abondante et accessible. Cette accessibilité à l’information présente des opportunités inégalées dans le domaine commercial et donc dans le domaine de la vente et du marketing. On cherche depuis longtemps à s’éloigner des communications de masse, stratégie ayant démontré un retour sur investissement normalement plus faible. Ipso facto, les entreprises déploient des stratégies de plus en plus basées sur les particularités des consommateurs, rendant possibles une hyper personnalisation et un ciblage très précis des offres. Ainsi, les entreprises procèdent au forage et à l’exploitation de données sur les publics ou consommateurs afin de mieux cibler les messages publicitaires et le contenu médiatique, pour ainsi avoir une portée plus efficace. Les données récoltées par les entreprises peuvent par la suite être utilisées pour identifier de nouvelles opportunités ainsi que pour déceler les changements dans le processus décisionnel  (processus d’achat par lequel passe le consommateur), qui s’est vu largement modifié avec les développements technologiques du 2.0. Cette évolution est importante puisqu’on estime que la personnalisation peut générer un retour sur l’investissement en marketing beaucoup plus élevé qu’auparavant, conséquemment une augmentation des ventes (McKinsey & Company, 2013).  Les nouvelles technologies et les informations qu’elles produisent permettent de générer un éventail d’indicateurs hautement recherchés décrivant le comportement et les besoins du consommateur (McKinsey & Company, 2013).

Analysons donc la situation actuelle du point de vue entreprise, du point de vue consommateur puis finalement en faisant des prévisions pour les années à venir.

L’utilisation des données volumineuses (Big Data) en entreprise

Les données volumineuses, mieux connues sous le nom de Big Data, « s’intéressent à des données qui concernent le comportement des consommateurs. Les organisations collectent de telles données pour, par exemple, leur proposer un produit ou leur envoyer un message. L’objet, encore et toujours, est d’aider les organisations à en faire plus, de manière plus efficace. » (Kaplan, 2012). Ces données sont caractérisées par leur volume, leur vitesse et leur variété. Tout d’abord, « le volume décrit la quantité de données générées par des entreprises ou des personnes […] tous secteurs d’activité confondus, devront trouver des moyens pour gérer le volume de données en constante augmentation qui est créé quotidiennement. » (Schmidt, 2012). Ensuite, la vitesse « décrit la fréquence à laquelle les données sont générées, capturées et partagées. [L]es entreprises ne peuvent capitaliser sur ces données que si elles sont collectées et partagées en temps réel. » (Schmidt, 2012). Puis enfin la variété de ses données est engendrée par la provenance de sources variées comme les médias sociaux, les interactions en ligne, l’utilisation de terminaux mobiles, etc. ce qui crée une très grande diversité de l’information. Puisque toutes les données ne sont pas identiques, les spécialistes devront faire la distinction entre les données utiles et celles qui sont superflues.

McKinsey & Company  (2013) stipulent que ces données représentent l’opportunité la plus révolutionnaire dans le domaine des affaires et du marketing depuis l’accès populaire à Internet, il y a de cela environ 20 ans. L’obtention de ces données est hautement estimée puisqu’elle facilite la prise de décision, l’organisation et la mise en œuvre de stratégies efficaces sans avoir à déployer de longues et onéreuses études de marché. Des analyses ont d’ailleurs démontré que les entreprises qui basaient leurs décisions marketing sur les données enregistraient un meilleur rendement que les autres. Il va sans dire que la majorité souhaite suivre l’exemple de ceux qui réussissent le mieux, afin d’eux aussi avoir leur part du gâteau. C’est ainsi que l’information relative au consommateur prend toute sa valeur.

La révolution du Big Data fait en sorte que les organisations font face à un nombre faramineux de données tout aussi complexes que le comportement du consommateur lui-même. Dans un environnement compétitif où la pression est largement ressentie, les spécialistes du marketing tentent d’optimiser leurs efforts en tirant profit des mines d’or d’informations à leur disposition (McKinsey & Company, 2013). Or, les données en elles seules sont peu significatives. Elles s’apparentent au pétrole, qu’il faut raffiner pour pouvoir obtenir la valeur et l’utiliser, les données elles, doivent être interprétées pour générer du sens. Conséquemment,

Seule l’agrégation des données brutes permet de disposer d’une information marketing exploitable.
 L’enjeu est de disposer d’outils assez puissants pour recueillir et transformer ce flux massif de données en indicateurs marketing, en scores, en agrégats, en KPI qui vont renseigner et qualifier les attentes individuelles de chaque prospect. » (Leduc, 2013).

Cela dit, l’exploitation des données pour personnaliser l’offre pour chaque client potentiel oblige les gestionnaires à repenser leurs méthodes de travail et leurs stratégies pour passer d’un modèle ou les campagnes de marketing sont planifiées et générales à un modèle où des initiatives se font sur mesure et se déclenchent à partir de l’interprétation des données.

 L’évolution du comportement du consommateur

Le Web 2.0 constitue une foisonnante source d’information sur les tendances du marché. Cette banque de données augmente constamment de façon exponentielle, car par exemple, chaque fois que de nouveaux adeptes joignent les médias sociaux ou que ces derniers mettent à jour leurs informations, le volume de données augmente. Ainsi, le consommateur lui-même fournit aux entreprises les informations qui leur permettront par la suite de capter son attention dans le but d’améliorer le taux de conversion et donc la performance des stratégies publicitaires (Leduc, 2013). Le comportement des consommateurs évolue rapidement vers un modèle plus transparent et ouvert où les individus sont plus enclins à partager leur quotidien en ligne, mais aussi leur vie privée et leurs informations personnelles à un auditoire très vaste. Les internautes souhaitent interagir avec les entreprises et participent volontiers à la discussion avec les différentes marques via les outils du Web social (Dachis, 2012).  D’un point de vue consommateur, il est toujours plus intéressant de recevoir une offre sur mesure, correspondant à nos goûts et besoins que de recevoir une communication de masse qui ne représente en réalité que du «bruit» entraînant un désagrément et non pas une intention d’achat. Bien que les technologies aient fait évoluer le processus décisionnel, il en reste qu’au tout début du cycle d’achat, le client est en recherche d’informations. Normalement, la consultation du site Web d’une entreprise marque le début du processus. Lorsque la décision du futur client n’est pas encore prise, il est encore temps pour l’entreprise de l’influencer et de le convaincre. À cette étape, la collecte et l’utilisation de données massives s’avèrent fort utiles pour poursuivre la conversation entre le client potentiel et la marque. À titre d’exemple, un consommateur qui effectuera des recherches en ligne pour trouver des billets d’avion vers une destination soleil risque de voir par la suite de nombreuses publicités, notamment sur ces plateformes des réseaux sociaux, de la part de voyagistes et compagnies aériennes. Simple hasard ? Certainement pas. Il s’agit plutôt d’une utilisation judicieuse des données générées par l’utilisateur.

Cet exemple démontre qu’avec la présence de telles données, on passe du marketing transactionnel, c’est-à-dire axé sur le produit, vers le marketing relationnel, basé sur le client. Nous pouvons donc dire que les marques ne font plus que communiquer l’information au public par le biais des médias de masse, mais plutôt que les offres sont crées, construites et développées à travers les communications entre la marque et sa clientèle (Dachis, 2012).  Si analysées judicieusement, ces informations permettent aux communicateurs et spécialistes du marketing une compréhension profonde et inégalée de leur clientèle et du consommateur de façon plus générale.

Implications futures pour les entreprises

Un tel développement entraîne nécessairement des grands défis technologiques et organisationnels. Les données sont volumineuses et abondantes et doivent être stockées, raffinées et sauvegardées dans des endroits appropriés qui diffèrent des bases de données et des systèmes de gestion des relations clients (CRM) présentement utilisés. Les entreprises doivent donc s’adapter afin de gérer le flux d’information et d’en assurer le traitement adéquat tout en ayant une architecture de stockage adaptée requise pour entreposer efficacement celles-ci. Le traitement des données s’avère également très complexe, « il faut des moyens sans cesse plus importants pour parvenir à des inférences un peu plus fines, avec des rendements de plus en plus décroissants. Et sans espoir de […] se connecter vraiment à l’unité, la subjectivité, la complexité des êtres humains et de leurs pratiques sociales. Pourquoi ? Parce que les objets du calcul, en l’occurrence les humains, n’y sont pas conviés» (Kaplan, 2012). Cela dit, comme toujours lorsqu’on étudie l’espèce humaine, la science exacte et la prévision peut s’avérer un exercice ardu; après tout l’être humain ne peut être si facilement transformé en données et valeurs clairement définies. Les Big Data pourront assurément guider les efforts des marchands, mais seront-elles aussi précises qu’on le laisse entendre?

Par ailleurs, les départements d’informatique et de marketing devront œuvrer davantage de concert pour pouvoir tirer profit de l’information recueillie, car l’un connaît les détails et procédures techniques et l’autre connaît les besoins et la relation client. Les équipes devront être plus flexibles pour travailler avec des cycles plus courts et plus orientés, puisque les campagnes ne pourront plus être bâties longtemps d’avance selon un cadre préétabli. Elles devront alors élaborer quelques scénarios et les adapter à chaque cas lorsque l’information entre, ce qui demandera un changement de culture organisationnelle plutôt important.  Tout ce remaniement des structures existantes demandera des investissements considérables de la part des entreprises et certes, elles n’auront pas toutes les moyens de le faire aussi rapidement et aussi efficacement les unes que les autres. De surcroît, les équipes devront apprendre à s’approprier les nouveaux outils et systèmes mis à leur disposition ce qui nécessitera sans contredit une période de formation, d’essai et d’ajustement. Par ailleurs, l’utilisation de données aussi puissantes pourrait mener à certaines inquiétudes, car le temps encouru pour obtenir et interpréter les données servant à guider les actions de la marque, créé des retards dans l’exécution; mais avant que cette information existe, il n’est pas possible pour la marque de savoir si les circonstances sont favorables pour une action. Un dilemme qui pourrait s’avérer difficile à surpasser pour certains.

Quels seront les impacts du Big Data en 2020 ? Anderson & Rainie (2012) dans leur recherche menée avec le Pew Internet & American Life Project proposent deux scénarios possibles. Dans le premier scénario, on suggère que la collaboration entre l’humain et la machine dans l’interprétation et l’utilisation de données massives contribuera largement à l’intelligence sociale, politique et économique. Ainsi, la création d’algorithmes permettant d’effectuer des corrélations avancées nous aidera à mieux comprendre l’humain et le monde en général. À l’autre bout du spectre, on retrouve un scénario beaucoup plus pessimiste, qui stipule que la surabondance de données et d’analyses engendrera une confiance erronée face aux prédictions et prévisions qui en découlent, nous menant vers de graves erreurs de jugement. De plus, ce scénario soulève la possibilité que des gens et institutions mal intentionnées manipuleront ces données pour en arriver à leurs propres fins. Évidemment, ces deux scénarios diamétralement opposés présentent des cas extrêmes. Une analyse plus nuancée nous porterait donc à croire que le Big Data contribuera au développement de nouvelles capacités de cueillette, de compréhension et de manipulation d’informations concernant le monde et la nature humaine à condition évidemment que l’humain intervienne dans le processus algorithmique afin de tirer ses propres conclusions en s’appuyant sur une vision plus globale de la réalité.

Conclusion
À la lumière de ces informations, il nous est difficile de croire que le marché reculera devant les opportunités inégalées que présente le Big Data. Plusieurs organisations ont d’ailleurs déjà commencé à développer des structures et des compétences qui leur permettront de gérer et d’utiliser cette mine d’or.  La situation soulève toutefois beaucoup de questions; est-ce que certaines organisations y laisseront leur peau ? Est-ce que les structures qu’elles auront mises en place tiendront le coup ? Seront-elles l’objet d’une autre révolution quelque temps après la mise en place de ces nouveaux systèmes ultra-performants ? Quels seront les impacts de ces développements sur le marché ? Quelle valeur sera créée pour les consommateurs ? Enfin, il ne reste plus qu’à attendre le moment venu pour connaître les impacts réels des données massives !

RÉFÉRENCES
Anderson, J. & Rainie, L. (2012) . The future of Big Data. Pew Internet & American Life Project. En ligne http://pewinternet.org/Reports/2012/Future-of-Big-Data/Overview.aspx

Dachis, J. (2012). Big Data Is The Future of Marketing. Business Insider. En ligne
http://www.businessinsider.com/big-data-is-the-future-of-marketing-2012-7

Kaplan, D. (2012) Big Data, grande illusion? Internet Actu.net. En ligne
http://www.internetactu.net/2012/04/11/big-data-grande-illusion/

Leduc, C. (2013). Big Data ou l’innovation au service du marketing digital. Le journal du net. En ligne
http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/54203/big-data-ou-l-innovation-au-service-du-marketing-digital.shtml

McKinsey & Company. (2013). Big Data, Analytics And The Future of Marketing And Sales. Forbes. En ligne
            http://www.forbes.com/sites/mckinsey/2013/07/22/big-data-analytics-and-the-future-of-marketing-sales/

Mustacchio, T. (2013). Unlocking New Insights and Opportunities with Big Data. IBM Big Forum. En ligne http://www-03.ibm.com/systems/fr/resources/Cas_d_usage_Big_Data.pdf

Schmidt, S. (2012). Les 3 V du big data : volume, vitesse et variété. Le journal du net. En ligne http://www.journaldunet.com/solutions/expert/51696/les-3-v-du-big-data—volume–vitesse-et-variete.shtml

Shoppertrack (2012).  Conserver des données massives : Passé, présent et futur. Livre blanc en ligne http://www.shoppertrak.com/fr-fr/news-resources/white-papers/2013-08/retail-big-data-past-present-future

Verdier, H. (2012). Peut-on être contre les big data? Henri Verdier le blogue. En ligne
http://www.henriverdier.com/2012/04/peut-on-etre-contre-les-big-data.html

Verdino, G. (2013). 5 Ways Big Data Makes Us Smarter Marketers. Spinnakr blog. En ligne http://spinnakr.com/blog/data-2/2013/07/5-ways-big-data-makes-us-smarter-marketers/

Bilan de l’activité B : Monter une initiative sur le Web social

Bâtir une initiative sur le Web n’est pas une mince affaire; le contenu doit être intéressant et novateur pour attirer les lecteurs et contribuer à l’accroissement des connaissances de ceux-ci. Après mure réflexion, j’ai bâti une plateforme pour rassembler mes apprentissages faits lors d’une conférence professionnelle à laquelle j’ai eu la chance de participer, afin de partager ces nouvelles connaissances avec mon réseau professionnel, ainsi qu’avec la communauté professionnelle plus large. Mon initiative, hébergée sur WordPress, portait donc sur le recrutement, la rétention et le marketing dans le domaine de l’enseignement universitaire. Mon public cible étant donc la communauté professionnelle des communicateurs et gestionnaires du marketing francophones oeuvrant dans le milieu postsecondaire.

Les composantes de mon initiative

Ainsi, j’ai préparé ma plateforme avant de partir pour le colloque Noel-Levitz National Conference on Student Recruitment and Retention qui se déroulait entièrement en anglais. Avant de partir, j’ai parlé de mon initiative à mon entourage en leur expliquant que j’ai cru important de 1) partager les connaissances acquises lors de cette importante conférence où peu de délégués ont la chance d’assister et 2) rendre le contenu accessible en français, chose qui me tient à cœur puisque la documentation rédigée en français est plutôt rare. Enfin, afin de profiter de la visibilité de l’événement, j’ai publié quelques articles en direct de la conférence et deux autres à mon retour.

J’ai fait la promotion de mon blogue sur les plateformes suivantes :
• Ma page personnelle sur Facebook
• Compte personnel Twitter @carolinebcourcy + hashtag de la conférence #NCSRMR | Exemple ici.
• Compte personnel sur Diigo, ainsi que le groupe du cours INF6107
• Liste de courriels de mon réseau professionnel

Sommaire des activités menées

Mon blogue a été lancé le 15 juillet, soit le jour de mon départ pour La Nouvelle-Orléans où se déroulait la conférence. À ce moment, j’ai placé le lien sur mon profil Diigo que j’ai partagé avec le groupe du cours, j’ai publié le lancement sur ma page Facebook et j’ai partagé le lien avec la communauté de professionnels en marketing et communications de l’Université d’Ottawa (mon lieu de travail).

Le lendemain je publiais mon premier billet. Quelques membres de ma communauté avaient déjà commencé à suivre mon blogue et se sont abonnés aux alertes courriel. Par ailleurs, j’ai partagé ce billet sur ma page personnelle Facebook ainsi que sur mon compte Twitter en utilisant le mot-clic (hashtag) de la conférence.

Les deuxième et troisième billets suivirent quelques jours après et ont encore une fois fait l’objet de publications sur Twitter et Facebook. Quelques personnes ont partagé mon billet avec leurs abonnés sur Twitter en mentionnant mon blogue ou en faisant un ReTweet, ce qui a contribué au trafic sur ma page.

À mon retour, j’ai partagé encore une fois le lien de mon blogue avec quelques collègues par courriel en les encourageant également à ajouter leurs propres connaissances et opinions. Plusieurs ont visité mon blogue et m’ont envoyé des commentaires positifs, toutefois personne n’a participé à la création de contenu.

Enfin, plusieurs jours après le colloque, j’ai décidé de publier un autre billet suite à un Webinaire ne faisant pas partie de la conférence en soi. Le billet portant sur la génération Z, un sujet plus vaste et accessible à un plus grand nombre de gens oeuvrant dans des domaines différents. Ce dernier a circulé plus largement au sein des réseaux sociaux et a généré un plus grand lectorat.

Analyse des statistiques de fréquentation

Les visites sur mon blogue ont été assez épisodiques. Le fait que je ne publiais pas quotidiennement et que les traces laissées sur les réseaux sociaux disparaissent rapidement a probablement contribué à cette tendance. Toutefois, la période entourant la conférence (du 18 au 24 juillet) enregistre des visites plus constantes. Enfin, la journée ayant généré le plus grand nombre de visites (26 visites et 13 visiteurs) fut celle où j’ai publié l’article concernant la génération Z.

Statistiques des visites sur mon blogue

Statistiques des visites sur mon blogue

La plupart des visiteurs ont lu mon blogue plus d’une fois et cela peut s’expliquer par la longueur et la profondeur des billets. En effet, ceux-ci présentaient des résumés de plusieurs conférences et étaient assez lourds. Il est donc parfois plus facile pour les lecteurs de consommer l’information en petites parties plus digestes, lorsqu’ils ont quelques minutes libres dans une journée.

Par ailleurs, la quasi-totalité des visites provenait du Canada. On note toutefois quelques visites à partir des États-Unis et cela s’explique par le fait que la conférence avait lieu en Louisiane et que j’ai publié et fait la promotion de mon blogue à partir de cet endroit. L’utilisation du mot-clic de la conférence a probablement attiré quelques lecteurs qui s’y trouvaient en même temps que moi. Enfin, je ne saurais comment expliquer l’unique visite en provenance de la Belgique; il s’agit probablement d’un abonné aux réseaux sociaux de ceux et celles ayant partagé mes liens sur leurs plateformes respectives.

Statistiques des visites par pays

Statistiques des visites par pays

Les médias sociaux constituent des outils indispensables pour faire la promotion d’initiatives Web. Les statistiques de mon blogue démontrent à cet effet que beaucoup de lecteurs accédaient à mes articles par le biais de Facebook et quelques-uns en provenance de Twitter. Avec ces statistiques, nous pouvons conclure que toutes les autres visites ont été générées par les courriels que j’ai envoyés, les alertes à mes abonnés et possiblement le réseau du cours INF6107 sur Diigo.

Provenance des visites

Facteurs favorables et défavorables à mon initiative

Le sujet couvert sur mon blogue était très précis et s’adressait à un public assez restreint ce qui a engendré des répercussions tant positives que négatives. L’importance de mon réseau professionnel a grandement aidé à la popularité de mon initiative, mes collègues étant évidemment intéressés par ce sujet qui les touche directement. Il a été toutefois difficile de trouver d’autres groupes où publier cette information; les réseaux de professionnels francophones oeuvrant dans le domaine des communications et du marketing dans les institutions postsecondaires sont peu nombreux et rarement rassemblés dans des réseaux ouverts sur le Web. Je suis cependant très satisfaite des résultats de mon blogue, et encore plus des textes qu’il contient. Il s’agit selon moi (et selon les commentaires reçus par mes collègues) d’une opportunité de partage de connaissances nouvelles et de création d’idées qui nous permettra collectivement d’effectuer notre travail de façon plus créative et optimale. Par ailleurs, le temps restreint consacré à cette activité joue sur les statistiques, puisque la fidélisation d’un lectorat se fait au fil du temps. De plus, étant relativement nouvelle sur la Twittosphère, je ne possède pas encore un très grand nombre d’abonnés et donc, les publications que j’y faisais ne rejoignaient pas une masse aussi critique que souhaité. Somme toute, la principale leçon que je tire de cette expérience, c’est qu’il faut investir beaucoup de temps et d’énergie pour bâtir un réseau assez important qui lira de façon continue et qui participera aux initiatives qu’on lance sur le Web. J’ai l’intention de garder ce blogue actif et optimalement, j’aimerais obtenir la participation de quelques collègues afin de transformer cette Activité-B en carnet de notes collectif.

Les médias participatifs : notre cerveau collectif

Ce texte fait suite au très intéressant billet À la défense des médias participatifs publié par ma collègue Sarah St-Pierre, qui se veut une critique des propos controversés tenus par l’essayiste Jaron Lanier dans son récent manifeste paru dans le Wall Street Journal. Dans son plus récent ouvrage, ce sceptique du Web stipule que l’abondance de collaboration sur le Web génère du contenu rébarbatif et rétrograde, ne menant pas à l’innovation. Selon lui, pour favoriser la créativité et le surpassement, il est primordial d’imposer un cadre et des limites, l’inverse des fondements des médias participatifs (Open source).

Pour ma part, j’adhère plutôt aux propos de Pierre Lévy, pour qui l’intelligence collective permet aux collectivités de coopérer sur le plan intellectuel pour créer, innover et inventer.  Ce qu’on peut aussi appeler le « cerveau collectif » permet aux participants de s’impliquer pour approfondir les connaissances sur certains thèmes donnés. Contrairement à ce que Lanier laisse entendre, le Web participatif n’a pas comme finalité « de remplacer l’homme ou de se rapprocher d’une intelligence artificielle », mais a plutôt la fonction de favoriser la construction de collectifs intelligents, afin d’aborder une ère post-médias dans laquelle les techniques de communication serviront à filtrer les flux de connaissances, à naviguer dans le savoir et à penser ensemble plutôt qu’à charrier des masses d’informations. » (Lévy, P. (1997) Intelligence collective : pour une anthropologie du cyberspace. )

Comme Betty Mailhot l’affirme sur son blogue, « on peut considérer que dans notre association, nous sommes tous des ignorants. Mais notre grande force c’est que nous n’ignorons pas tous la même chose. Il y en a toujours un, qui possède la réponse » . Nos connaissances en tant qu’individus et société ont évoluées au fil du temps en combinant les idées générées par de nombreuses personnes avant nous. Ainsi, l’intelligence collective n’est pas un concept nouveau, mais les nouveaux medias facilitent désormais la participation des citoyens dans cette construction de savoirs.

Enfin, l’intelligence collective sur internet permet donc, par son caractère ouvert, de démocratiser le savoir et les pouvoirs et de rendre les individus autonomes et valorisés en tant que créateurs de sens. L’interactivité constante favorise l’émergence de nouvelles idées et permet aux uns de s’appuyer sur les fondements des autres pour évoluer.  Tout comme ma collègue Sarah, je suis en faveur des médias participatifs comme outil de création et de gestion des connaissances. Après tout, chaque membre du cours INF6107 n’a-t-il pas contribué au cerveau collectif en créant un blogue ?

Le Hacker au service du monde

Le terme hacker a souvent une connotation négative, tant en anglais qu’en français. Dans le langage courant, il est normalement utilisé pour désigner les pirates de l’informatique qui prennent le contrôle de systèmes à des fins néfastes, voire criminelles.

Or, il s’agit plutôt d’un mauvais usage du terme. Le pirate qui bousille les systèmes informatiques ou qui viole la confidentialité des institutions et la vie privée des gens est plutôt appelé un « cracker » ou « pirate informatique ».

Le vrai hacker quant à lui, a plutôt l’ambition de faire le bien, de trouver et régler les failles dans les systèmes informatiques, de partager son talent et ses connaissances, et plus que tout, d’exploiter cette passion qui fait de tout hacker un Geek de l’informatique. Ce dernier souhaite mettre ses compétences au service du bien commun et se soumet normalement à un code d’éthique assez strict.  En effet, selon Steven Levy (1984), les principaux devoirs de l’éthique hacker sont, le partage, l’ouverture, la décentralisation, l’accès à la technologie et l’amélioration du monde.

Enfin, tout près de chez nous, des groupes de hackers se sont rassemblés pas plus tard que l’année dernière pour contrer la corruption et la collusion à Montréal et ce, avec l’appui de plusieurs personnalités politiques et publiques. Cette opération s’inscrivait dans une mission plus large, celle du mouvement des données ouvertes en faveur de la transparence des gouvernements face aux citoyens.

Les médias sociaux nous rendent-ils plus heureux?

Je ne vous apprends certainement rien de nouveau en vous disant que nous vivons dans une société hyper-connectée. Grâce aux développements de la technologie mobile et à l’abondance des plateformes de réseautage social, l’isolation et la solitude sont devenues désuètes et très peu valorisées. Or, j’ai abordé la question dans un billet précédent, les citoyens branchés commencent à se soucier de leur trop grande présence en ligne et cherchent de plus en plus à se déconnecter afin de reprendre le contrôle sur cette technologie qui les a complètement assujettis. Les chercheurs se penchent d’ailleurs abondamment sur les impacts des réseaux sociaux sur la vie des gens, sur leur image de soi, leur identité, et même sur le bonheur et le bien-être des internautes. On réfléchit désormais à la question : « Est-ce que les médias sociaux nous rendent plus heureux ? »

Les réseaux sociaux comme Facebook fournissent une opportunité aux gens d’entrer en contact entre eux et procurent aux introvertis et aux timides un environnement favorable où ils peuvent communiquer plus aisément qu’en face à face. Les études de McKenna et al., 2002 and Morahan-Martin and Schumacher, 2003 dans Jin, B. 2013 démontrent d’ailleurs que les gens les moins à l’aise en public et les plus solitaires ont tendance à développer et entretenir des relations interpersonnelles plus facilement par le biais de l’Internet que dans la réalité.  On peut donc comprendre que les médias sociaux faciliteraient peut-être les interactions sociales et aident les plus introvertis à tisser des liens et des amitiés. Mais est-ce qu’une amitié en ligne est aussi profonde et satisfaisante qu’une amitié dans le monde réel ? Nous serions portés à dire que non.

Le groupe de travail sur l’IRB – Indice Relatif du Bonheur, définit comme « une façon nouvelle d’évaluer qualitativement et quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles. », a d’ailleurs posé la question en 2011 « Croyez-vous que l’existence des réseaux sociaux contribue, d’une quelconque façon, à enrichir votre vie? » Malheureusement nous ne pouvons pas en tirer de conclusions significatives, puisque les résultats étaient assez partagés, penchant cependant plutôt vers le Oui. Toutefois, plusieurs répondants considèrent que les nouvelles technologies ont engendré une nouvelle forme de dépendance et certains disent même ressentir une certaine pression sociale sur les réseaux sociaux. Est-ce que dépendance et pression sociale riment avec bonheur selon vous ?

Enfin, il est difficile d’établir en lien entre le bonheur et les réseaux sociaux, le bonheur étant un concept dont la définition est variable d’un individu à l’autre et est ainsi, difficilement définissable.

Et vous, pensez-vous que votre présence en ligne contribue à votre bonheur?

L’utilisation de Twitter en politique

Le 14 juillet dernier, on lisait dans La Presse

Fait nouveau: c’est sur Twitter que (le bureau de Stephen Harper) a décidé de dévoiler la composition de son nouveau cercle restreint. Au fur et à mesure que ses députés arrivaient à la résidence du gouverneur général (Rideau Hall) lundi matin, le bureau du premier ministre a fait l’annonce de leurs nouvelles responsabilités à partir de son compte sur le réseau social. »

De plus en plus privilégié comme canal de communication sur la scène politique, Twitter devient l’outil de prédilection des Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Ayrault et Stephen Harper de ce monde. Les principales raisons pour lesquels les politiciens privilégient désormais le réseau social au détriment des voies médiatiques traditionnelles (les communiqués de presse par exemple) sont simples : s’adresser directement et instantanément à leur communauté virtuelle et donc au peuple en contournant la barrière journalistique.

Dorénavant, les politiciens tweetent pour transmettre des informations en temps réel ou pour s’adresser aux journalistes et au public branché sur l’actualité. Cela ne les incitent toutefois pas plus à engager la participation citoyenne, puisque leur usage des médias sociaux tend plutôt au monologue qu’à la conversation, dans le but premier d’informer. Or, la beauté des réseaux sociaux c’est que le public peut participer au discours même s’il n’a pas été invité à le faire, et c’est ce qui s’est produit lorsque certains des Tweets de Stephen Harper ont été maladroitement exécutés le 15 juillet dernier.

Évidemment, en politique comme en affaires, les médias sociaux ne suffisent pas et ne se prêtent pas à tout type de communication. Ce canal doit s’inscrire dans une stratégie plus globale, une stratégie intégrant les médias traditionnels et les nouveaux médias. La scène politique en général n’en est encore qu’à ses balbutiements sur la Twittosphère, on peut toutefois prévoir que les stratégies continueront d’être peaufinées afin d’en maximiser l’usage et l’impact.

Si c’est gratuit, c’est vous qui êtes le produit !

Pour la plupart des gens, les réseaux sociaux sont une forme de divertissement où on valorise la représentation de soi et le partage au quotidien avec son cercle d’amis au sens élargi. On y partage volontiers plusieurs informations personnelles comme le statut conjugal, l’emploi, l’éducation, des photos et nouvelles (mariage, naissance, etc.), des intérêts, etc.  Les gens se soucient de plus en plus de la protection de leur vie privée, mais se rassurent rapidement en protégeant leurs données du grand public en sélectionnant des paramètres de sécurité plus stricts. Or, bien que vous ayez sélectionné des paramètres hautement sécuritaires sur certaines plateformes, vos données sont stockées et utilisées « par la machine » pour dresser votre profil et vous envoyer des offres sur mesure. Vos données deviennent donc marchandise sur le marché du Web 2.0. : On achète votre temps, votre attention, vos yeux et vos oreilles.

Le système enregistre vos données – celles que vous entrez délibérément sur les réseaux sociaux, sur les sites d’achats en ligne et sur tous les sites nécessitant un nom d’usager et un mot de passe. Mais il enregistre aussi l’information sur vos habitudes d’achat, vos intérêts, votre situation familiale, etc. selon les témoins (cookies) et l’information stockée sur votre adresse IP – générée suite à vos recherches en ligne et vos habitudes de navigation. Ces données servent alors à vous envoyer des publicités ciblées – une forme de ciblage qui n’a pas d’égal et qui entraîne des résultats plus que satisfaisants pour les entreprises.

Prenez par exemple le site d’achat en ligne Amazon.ca, avez-vous déjà remarqué qu’on vous suggère des achats semblables aux items que vous avez acheté et même cherché sur la plateforme ? Qu’on vous informe des nouvelles publications directement liées à vos champs d’intérêt ? Ce n’est pas un hasard, mais bien le fruit de puissants algorithmes mêlés aux intérêts commerciaux.

L’avenir de la publicité réside dans l’analyse des données volumineuses (big data), effectivement,

Le déferlement de données en provenance des consommateurs crée un vrai changement de paradigme pour les spécialistes du marketing qui n’ont jamais eu à leur disposition autant d’informations pour mieux cerner l’acheteur. » (Delphine Cuny, 2013, Latribune.fr)

En somme, vous n’y échapperez pas, mais réfléchissez-y la prochaine fois que vous vous abonnez à un service gratuit en ligne, ce sont vos informations personnelles que vous donnez en échange!

Représentation de soi et identité numérique

Ce billet donne suite au billet présenté par Marysol Rouzier : Identité numérique et adolescence. En effet, plusieurs études se sont penchées ces dernières années sur l’impact du dispositif Web ainsi que la relation ambigüe entre la représentation de soi dans le réel et la construction de l’identité numérique. L’univers virtuel change la relation qu’un individu entretient avec lui-même, avec l’Autre et avec le monde qui l’entoure et donc, modifie le concept de présence (ou d’existence) tel que connu dans le réel (Sconce, 2000 dans Georges, 2009). À l’ère des médias sociaux, on soutient que « l’utilisateur doit prendre existence pour communiquer : s’il ne crée pas un profil personnel, il n’existe pas pour la communauté, car il n’est pas visible par elle. » (Georges, 2009, p.170). Effectivement, une certaine pression s’exerce par les pairs en ce qui touche la présence en ligne d’une personne (notamment les adolescents) et son réseau sur ces plateformes.

Le monde virtuel rend manifeste la personnalité, les centres d’intérêt et les pensées des internautes en leur attribuant une place centrale et visuelle sur le profil de l’utilisateur, si on prend Facebook en exemple, ces items s’ajoutent dans la liste des Mentions J’aime, dans la section À propos de vous, dans la case abonnement au fil d’actualité des autres, et plus encore. L’identité numérique est formée de l’ensemble des éléments saisis par l’utilisateur et les signes graphiques, sonores et visuels valorisés par le dispositif. Cet amalgame de composantes sert à placer l’individu en relation avec la communauté par le biais de la technologie 2.0. Sur les plateformes du Web social, l’individu entre en contact avec le monde par le biais d’un intermédiaire, une représentation numérique de sa personne : son profil ou son avatar. D’ailleurs, dans l’ouvrage de Sherry Turkle (2011), une des adolescentes interrogées quant à son profil Facebook, définit celui-ci comme l’avatar d’elle-même « the avatar of me » (p.189), ainsi que comme son jumeau « It’s your little twin on the Internet » (p.192) et même comme un autre Soi « It’s a second you » (p.192). Cet exemple, un parmi tant d’autres, démontre qu’il est difficile de catégoriser ce que représente pour l’individu son profil personnel sur une plateforme Web et la mesure dans laquelle il est la représentation exacte de sa personne dans le monde réel.

Internet joue sans contredit un rôle crucial dans la construction de notre identité, nous engageant dans une certaine introspection et réflexion sur notre personne et notre relation avec les autres et le monde. Or, lorsqu’on questionne davantage cette construction identitaire virtuelle, on aperçoit rapidement que la question est plus complexe et que l’individu n’a pas le contrôle absolu de l’image qu’il projette en ligne. Cette lourde réflexion sur l’identité et le manque de contrôle de plusieurs éléments causent énormément d’angoisse chez les adolescents, qui sont en pleine construction identitaire.

Références

Georges, F. (2009). Représentation de soi et identité numérique. Une approche sémiotique et quantitative de l’emprise culturelle du web 2.0. Réseaux, 2(154). P. 165-193.

Turkle, S. (2011). Alone Together: Why We Expect More from Technology and Less from Each Other. New York, NY: Basic books.

#RoyalBaby, qui dit popularité, dit opportunité

tumblr_mio0b4NESI1r0enido1_500Si vous n’en avez pas entendu parler, c’est que vous n’habitez pas sur la même planète que nous, l’annonce de l’arrivée du bébé royal est PARTOUT! Le couple royal est sans l’ombre d’un doute le couple le plus médiatisé de l’heure (toutes nos excuses à Kim et Kanye). Après leur mariage, l’annonce de la grossesse de la Duchesse de Cambridge (mieux connue sous le nom de Kate Middleton), voilà que maintenant c’est la venue au monde du futur héritier du trône britannique qui fait couler de l’encre et qui génère des milliers de clics.

Lundi le 23 juillet, « la naissance du bébé royal à Londres a suscité plus 25 300 tweets par minute au pic de l’activité sur le réseau social, témoignant de l’énorme intérêt suscité par cet événement, a indiqué Twitter.» Le mot-clic #RoyalBaby quant à lui a été utilisé plus de 900 000 fois alors que nous n’avons pas les statistiques pour son équivalent francophone #BébéRoyal. La popularité de l’événement sur les médias sociaux démontre l’engouement de la population face à cette nouvelle au-delà de l’acharnement de la presse!

Qui dit popularité, dit opportunité. Les publicitaires s’en sont ainsi donné à cœur joie, en diffusant plusieurs publicités à saveur royale.  Publicité de mauvais goût et opportunisme direz-vous ? Eh bien oui, et visiblement ces efforts n’auraient pas eu l’effet escompté par les marques qui se sont vues critiquées et qui se sont fait reprocher de nous servir du réchauffé manquant de créativité.

À quand le prochain délire médiatique autour de la jeune famille royale ? Certainement très prochainement lors de l’annonce du nom que les parents auront choisi pour leur Royal Baby!

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Nommer son blogue (ou son entreprise, son groupe de musique, son produit)…

Certains d’entre vous, collègues du cours INF6107, ont peut-être eu de la difficulté à trouver le nom de leur blogue. Comme Victor Pineiro nous l’indique dans son billet publié sur Mashable, le choix d’un nom pour une entreprise, un groupe de musique, un produit ou même un blogue s’avère souvent un exercice ardu.

Il offre d’ailleurs quelques trucs pour faciliter l’exercice et aboutir à une dénomination qui vous plaira et qui représentera l’essence de votre initiative.

1) Commencez par trouver des mots qui sont en lien avec votre initiative
2) Jouez avec les mots
3) Pour maximiser votre visibilité, misez sur certains mots-clés communément cherchés dans les moteurs de recherche
4) Assurez-vous que votre nom ainsi que l’URL qui s’y rattache sont disponibles
5) Testez avant de lancer officiellement, vos réseaux seront utiles à cette étape.
6) Ajustez, et lancez-vous!

Autres sources ici et ici