L’utilisation de Twitter en politique

Le 14 juillet dernier, on lisait dans La Presse

Fait nouveau: c’est sur Twitter que (le bureau de Stephen Harper) a décidé de dévoiler la composition de son nouveau cercle restreint. Au fur et à mesure que ses députés arrivaient à la résidence du gouverneur général (Rideau Hall) lundi matin, le bureau du premier ministre a fait l’annonce de leurs nouvelles responsabilités à partir de son compte sur le réseau social. »

De plus en plus privilégié comme canal de communication sur la scène politique, Twitter devient l’outil de prédilection des Barack Obama, Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Ayrault et Stephen Harper de ce monde. Les principales raisons pour lesquels les politiciens privilégient désormais le réseau social au détriment des voies médiatiques traditionnelles (les communiqués de presse par exemple) sont simples : s’adresser directement et instantanément à leur communauté virtuelle et donc au peuple en contournant la barrière journalistique.

Dorénavant, les politiciens tweetent pour transmettre des informations en temps réel ou pour s’adresser aux journalistes et au public branché sur l’actualité. Cela ne les incitent toutefois pas plus à engager la participation citoyenne, puisque leur usage des médias sociaux tend plutôt au monologue qu’à la conversation, dans le but premier d’informer. Or, la beauté des réseaux sociaux c’est que le public peut participer au discours même s’il n’a pas été invité à le faire, et c’est ce qui s’est produit lorsque certains des Tweets de Stephen Harper ont été maladroitement exécutés le 15 juillet dernier.

Évidemment, en politique comme en affaires, les médias sociaux ne suffisent pas et ne se prêtent pas à tout type de communication. Ce canal doit s’inscrire dans une stratégie plus globale, une stratégie intégrant les médias traditionnels et les nouveaux médias. La scène politique en général n’en est encore qu’à ses balbutiements sur la Twittosphère, on peut toutefois prévoir que les stratégies continueront d’être peaufinées afin d’en maximiser l’usage et l’impact.

Une réflexion sur “L’utilisation de Twitter en politique

  1. Denis Coderre est l’exemple parfait du politicien branché, informé et près des gens. Utilisateur compulsif de Twitter et Facebook , il a plus de 31 000 tweets à son actifs, pour le plaisir (ou pas) de ses… 110 000 abonnés, rien de moins! Mais Que dit Denis Coderre? On ne sait trop, il échange sur tout et rien, de la politique au hockey, en passant par la télévision et la vie en générale… La différence? il le dit sur les médias sociaux, ce qui suffit pour donner un certain sens à son positionnement sur la scène politique. En faisant ainsi, Denis Coderre est son propre canal de diffusion. Est-ce avantageux ou nuisible pour le politicien? Nous le saurons en novembre prochain!

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